Il existe deux sortes d’improvisation :

  • la performance ou écriture instantannée. Il s’agit de s’efforcer de faire naître sur scène, et sans aucune préparation, une création personnelle qui ait des qualités scéniques comparables à celles d’un spectacle achevé,
  • et l’improvisation en vue d’une écriture qui permet la recherche de son expression, de son propos, de son univers personnel.

 La dimension créative s’acquiert par le tâtonnement, la pratique de l’essai et de l’erreur, celle de l’émergence, suivi de la prise de conscience et de l’analyse qui permettent de faire des choix d’écriture. Dès les premiers acquis techniques, au cours d’une formation artistique, cette compétence peut être mise en jeu.

Etre artiste, c’est oser être soi-même, affirmer son expression et découvrir, par la recherche et le travail scénique un univers, un style, un propos, une écriture personnelle. Former des artistes, c’est donc former des créateurs en suscitant l’acte de création de manière permanente, principalement à travers l’improvisation, première trace de toute écriture. C’est aussi former des improvisateurs, acteurs de l’instant.

Pepi MORENA Formation propose :

  • des stages d’improvisation clownesque
  • des stages spécifiques d’improvisation instantanée tans’artistiques,
  • des stages de recherche, de composition et d’écriture, proposés en parallèle ou mieux en synergie avec la formation technique et à l’interprétation.
  • des accompagnements de projet artistique personnel en cours de création pour compléter le cursus créatif.

« C’est vrai qu’en impro, c’est comme en amour : si on ne laisse pas la porte ouverte à toutes les erreurs, l’imagination aussi restera dehors […]Parce que, dans l’improvisé, qu’est-ce qu’on vise ? Qui parle ? J’improvise, je vise quoi ? Je vis l’impropre, l’impromptu, l’imprévu, l’imprévisible. Et c’est quoi l’impromptu, l’imprévisible ? C’est ce qui vous trahit, c’est peut-être l’inconscient, je ne sais pas comment on peut l’appeler, mais c’est surtout parce qu’on l’a voulu, c’est ce qui est advenu. Alors, se mettre dans cet état-là pour qu’il advienne quelque chose qui vous dépasse, qui vous contourne, qui vous évite, et qui vous traque. Une phrase de Nietzsche : « Il faut du chaos en soi pour enfanter une étoile dansante ». […] On accumule de la connaissance et au fur et à mesure qu’on accumule de la connaissance, on découvre que le réservoir inépuisable qui est à notre service, c’est notre propre ignorance. […] Improviser, c’est s’improviser, c’est donner conscience au soi doutant de soi. Quand on improvise, on est sûr qu’on n’est pas sûr. Mais surtout, il y a cette histoire de plaisir, car ça vous fait plaisir d’improviser, de dire des conneries, de mentir, de vous trahir, c’est formidable, et c’est très politique. […]  Bernard LUBAT