« Le clown ose l’impossible, être lui-même ! »

Le Clown est un être présent en nous. Il est cette partie de nous, la plus vivante, la plus originale et la plus universelle. Le travail consiste à nous ouvrir à lui, en nous ouvrant préalablement à nous-même. On ne cherche pas « son » clown, on ne le construit pas, on le laisse émerger.

Il advient dans le plaisir du jeu, dans l’instant, avec soi et le monde !

L’improvisation clownesque est une dynamique

qui se tisse entre le désir d’entrer en scène du Clown (que l’on nomme le prétexte), ses émotions et le public.
Le Clown prétend être quelqu’un d’autre et savoir tout faire et face aux spectateurs, un conflit s’instaure entre ce qu’il prétend et ce qu’il est.

C’est aussi une dynamique du lâcher-prise. Sans censure, ni jugement, le clown dit oui à toutes ses impulsions. Il lâche les freins et s’emballe vers l’envol – catastrophe ou exploit, le clown sort toujours triomphant.

L’écriture clownesque : une émergence à conscientiser

L’écriture clownesque est une écriture spécifique. Instinctive, non conceptuelle, c’est une écriture qui part du Clown, de ses désirs et ses émergences.
L’auteur, l’autrice en nous doit avoir l’humilité dans un premier temps d’observer et d’accueillir le personnage, ses désirs de jeu et leur développement.

« Le Clown joue, l’acteur conscientise et l’auteur écrit pour le personnage » disait Michel DALLAIRE. 
C’est ce mouvement du plateau à la table que je propose d’expérimenter comme méthode d’écriture avec des outils de prise de conscience de l’improvisation vécue. Elle convient pleinement à l’écriture de numéros.

Pour l’écriture de spectacle plus long, la dramaturgie interviendra.

J’accompagne les artistes, quels que soient leur disciplines, en direction de jeu, mise en scèn et écriture de vos projets personnels ou collectifs.

Le jeu clownesque donne au comédien un jeu authentique, incarné et en relation avec le public.

Sylvie BOUSQUET